N’oublions pas les fleurs sauvages

Nous les appelons les fleurs spontanées, celles que l’on ne sème pas, celles qui arrivent, comme ça, les fleurs de la nature, les fleurs des bouquets… les fleurs des insectes !

Elles ont, par rapport à de nombreuses fleurs cultivées et sélectionnées pour leur floraison éclatante, durable … l’avantage d’être plus attractives pour les insectes, parce que riches en nectar et pollen accessibles. Car on le sait aujourd’hui : la multitude des espèces d’insectes présentes au jardin participe à son équilibre. Pollinisateurs, dévoreurs de pucerons, transformateurs de la matière organique : les insectes sont indispensables.

Certes, dans le lot, nous reconnaîtrons quelques vilains petits canards qui s’empressent de ronger racines, trouer feuillage, affaiblir les choux et autres crudités qui nous passent sous le nez. Mais, bon an, mal an, nous nous rendons bien à l’évidence qu’il vaut mieux tout garder en un seul lot, les bons et les mauvais. Ceux-ci mangent ceux-là :  cette communauté de six pattes reproduit ce que la nature nous montre de toute part, compétition … et coopération !. « Gardons-les tous » pourrait bien être, de fait, le leitmotiv des jardiniers qui cherchent -au final, les solutions les plus avantageuses.

Donc : aux fleurs, aux abris, jardiniers ! Pour les fleurs, composons avec nos tulipes et roses aimées… et avec les sauvages qui peuvent spontanément fleurir des espaces pleins de vie, pour peu que la tondeuse se repose un peu. Des espaces dédiés pour les unes, pour les autres… ou un mix possible comme cette prairie de tulipes et pissenlits (photo du jour).

Des abris ? Nous avons vu hier le très bel hôtel à insectes (et hérissons) de nos amis de Thiers.

Et n’oublions surtout pas tous les abris naturels qui trouvent bonne place au jardin : tas de branches, haies, murets. Nous en reparlons par ici, le temps du confinement…

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