Formation Guide composteur avec Inserfac Ebe , … 2e journée !! Du terrain en passant par les composteurs partagés suivis par Communauté de Communes Thiers Dore et Montagne, visites des jardins partagés de la Ville de Thiers… travaux en groupes, mises en situations professionnelles, témoignages et partages d’expériences
… Nous sommes sur le programme Organicité du VALTOM Local Poubelle … et on se retrouve dans un mois pour la suite de la formation … bon compost d’ici là !
Ils étaient des centaines à sucer la sève sucrée des choux Kale Red Russian, depuis des semaines.
Nous, jardiniers, on se fiche bien de ce prélèvement qui arrive en
année 2. Comprenons par-là que cette bisannuelle semée il y a juste un
an et consommée feuille à feuille cet hiver ne nous propose plus
grand-chose à croquer ces temps-ci.
Mieux : elle se concentre sur la fabrication des graines, petites
perles cachées dans les siliques, sorte de capsules hermétiques
allongées, cadeau de ce chou au jardin et au jardinier qui bénéficient
ainsi de semences produites en circuit court. Les pucerons n’y touchent
pas, seules quelques punaises au rostre affûté arrivent parfois à percer
ces fruits.
Le chou, finalement, il fait sa vie, à donner ce qu’il peut, et offre même un peu de sucre aux pucerons. Tout va bien. Puis elles sont arrivées discrètes et même invisibles aux yeux des autres êtres du jardin : les aphidius.
Description de la scène. La minuscule guêpe parasitoïde repère son
hôte, se positionne à ses côtés et le pique en injectant un œuf – un
seul, dans son corps. L’opération est renouvelée sur toute la fratrie, condamnée.
Il vit encore, le puceron, et va vivre quelque temps en portant en lui
la cause de sa mort annoncée : l’œuf d’abord, bien au chaud et protégé,
puis la larve qui va le grignoter tranquillement de l’intérieur en
commençant par les organes non vitaux comme pour faire durer le
supplice.
Peu de temps après cette mort, l’aphidius se
transforme, toujours protégée, puis grignote l’enveloppe du cadavre pour
s’en extraire et vivre au jardin sa vie de parasitoïde. La dépouille du défunt ressemble à une petite boule percée, chapelet de cadavres observé sur les choux (photo).
Tout est mort, plus rien ne bouge, exit les pucerons : les insectes sont bien les premiers et les plus efficaces des insecticides !
Jardin en mouvement, jardin surprise, jardin qui se dessine. Parce qu’elles se déplacent, les plantes ! À dos de fourmi, élevées par le vent, sous les pattes d’un oiseau … les graines volent, tombent, s’accrochent, se transportent et trouvent de quoi germer à la faveur d’un coin de terre sombre et humide.
Ça se compte en jours ou en années. Au milieu des oignons apparaissent quelques blettes à couper. La coriandre s’élève, gracieuse, au-dessus d’une canopée d’alliacées. L’arroche magenta perce parmi les pommes de terre. La nigelle de Damas s’étend… partout ! Et si la sauge sclarée reste plus mesurée dans ses migrations, une fois bien ancrée, elle peut se montrer exubérante. Ici elle a choisi de se camper dans un passe-pied… nous passerons ailleurs !
Le jardinier chemine dans le temps avec ce jardin-là, celui qui déborde un peu, celui qui sort du rang. Parce que les plantes, allez les tenir bien droit à leur place ! Qui a dit que ces êtres ne connaissaient pas le mouvement ? Elles bougent ainsi, et donnent au jardin ce changement de paysage improvisé, lent mais certain.
C’est en laissant grainer fleurs et légumes qu’on s’offre ces apparitions soudaines, surprises des mois de printemps. Au passage, il faut bien reconnaître que ces semis spontanés donnent l’impression d’une parfaite réussite qui rend envieux le jardinier. Pourtant – et bien qu’elles poussent avec vigueur, nul ne connaît le nombre de semences disséminées. L’efficacité du semis sauvage est-elle toute relative ? Des millions de projets pour de maigres succès ?
Pour les jardiniers arrive le moment du choix : jungle potagère ou ordonnancement à la française ? Peut-être un peu des deux ? Pour moi, tout est dans la mesure : composer avec ce paysage spontané et, tout de même, organiser l’espace. C’est ce moment-là que j’aime : décider de laisser, ou d’arracher, ou de transplanter. Un petit jeu de façonnage qui ne répond à aucune planification, qui s’inspire du moment et du jour.
Laisser grainer. Plutôt facile pour les annuelles, celles qui, rapides, ont décidé de tout boucler la même année : germination, croissance, floraison, fructification… et production de graines. Coquelicots, pavots et nigelle … arroche, laitue, coriandre et mâche. Pour les bisannuelles, il conviendra d’être un plus patient et de les laisser au jardin tout l’hiver. Cardes et persil vont monter en flèche au printemps de leur deuxième année et libérer leurs semences alentour.
Certaines germeront pour dessiner, sous l’influence des mouvements de terre, des animaux, des gestes involontaires ou mesurés du jardinier, une géographie nouvelle de notre petit espace jardiné.
Toute cette pluie ! 20 mm. Puis 25. Et celles d’avant ! Voilà que le sol, en ce début juin, est humide à souhait, bien arrosé par ces bienvenues pluies printanières. Joie du jardinier ! Tout devient vert, tout pousse.
Parce qu’il est l’heure pour les plantes de grandir, de produire de la matière, sous la chaleur de ces jours longs. C’est le temps de l’exubérance et du foisonnement. Leur projet : fleurir, fructifier, se reproduire. Toute cette eau du ciel : gardons-la bien en réserve, dans le sol. Tellement précieuse en amont de l’été et des chaleurs à venir.
Paillons, compagnons ! Toute la matière organique morte qui couvre le sol limite l’évaporation, et maintien une vie microbienne bienfaitrice à la surface du sol vivant. Foin, paille, herbes, fanes et compagnies : au sol ! Aux vers ! Aux bactéries !
Le geste est simple et le résultat efficace : déposons nos dits déchets verts autour de nos protégées pour gagner beaucoup : temps de désherbage, voyages en déchèteries… et de l’eau pour les fruits, feuilles, fleurs, racines et tubercules. L’eau de juin, cet or du jardin.
… mais quand même cucurbitacées : voilà les courges
musquées !
Continuons l’exploration de cette grande famille. Les
Cucurbita moschata – autrement dénommées courges musquées donc, aux feuilles
grandes non découpées et légèrement recourbées. Elles sont recouvertes de poils souples et non
épineux et sont dites coureuses. Très coureuse, même : c’est dire qu’elles
ont besoin de place, qu’elles vont s’étendre de tout leur long, voire grimper !
Ce sont elles que l’on peut voir escalader grillages, grilles et autres tuteurs
originaux que les jardiniers disposent avec astuce.
Plus exigeantes en chaleur que les courgettes ou potirons, elles ont l’épiderme
beige à maturité et la chair orange. Chair sucrée au bon goût de noisette. Elles
se conservent très bien l’hiver. A consommer jusqu’au printemps !
Mon tiercé gagnant ?
Les Butternuts : fruit de 2 à 3 kg, beige, allongé,
renflé à la base, contenant très peu de graines. Chair orange, très parfumée au
grain très fin.
La Longue de Nice : elle se fait passer pour une grande
courgette (ce qui lui vaut de se laisser consommer jeune avant maturité), mais l’on
ne s’y fait pas prendre ! Variété
tardive qui produit de gros fruits allongés, en massue, vert clair puis ocre, jusqu’à
1 m de long, d’un poids de 3 à 10 kg à chair ferme, orange, sucrée et musquée.
La Sucrine du Berry aux fruits renflés du côté des graines
beiges à maturité. Chair orange. Bonne conservation. Idéale pour les potages,
veloutés ou gratin… un pur régal !
Toutes ces espèces s’hybrident entre elles. Si vous cultivez
plusieurs courges musquées (ou si votre voisin en possède) et que vous conservez
des graines pour re-semer, il est fort à parier que vous n’obtiendrez pas les résultats
escomptés.
Nous en reparlerons, de la production des semences des cucurbitacées…
(photo prise en 2010 au Festival international des Jardins de Chaumont
Sur Loire Domaine de Chaumont-sur-Loire – plusieurs espèces de cucurbitacées)
Les prudents attendaient patiemment le passage des célèbres
saints. Les chanceux, avec leur serre, avaient pris les devants : les
godets de courges attendaient au chaud. Quant aux téméraires, ils ont tenté
coute que coute les semis d’avril. Quitte à ce que les courgettes végètent.
Aujourd’hui, 20 mai, tous les voyants sont au vert : semons les
cucurbitacées !
Semis direct ou passage par la case godet… Ici, les limaces
sont rapides pour grignoter ce qui est tendre et jeune. J’opte pour un semis au
chaud avec repiquage en bonne terre… toujours ça de gagné ! Les mollusques
de tout poil s’attaquent moins facilement aux plants, parfois ce sont les
cotylédons (les deux premières « fausses » feuilles) qui
disparaissent sous leurs dents, mais au final, ça pousse.
Concombres et cornichons, courges et courgettes ont quand
même quelques autres ennemis plus insidieux : l’excès d’eau, les nuits
fraîches et le vent froid. Une équipe bien organisée en cette fin de mois de
mai que nous pourrions croire trop facilement propice à ces Américaines.
Excès d’humidité ? La graine, une fois gonflée de l’eau
du premier arrosage peut attendre sereinement le stade « jeune plantule »
pour recevoir une nouvelle rincée. A contrario, trop d’eau et… elle pourrit,
littéralement !
Nuits fraîches ? Il suffit de la couvrir d’un pot, bac plastique, etc. afin que la chaleur du sol, plutôt que de filer vers les étoiles, l’enveloppe jusqu’au petit matin.
Le vent du nord, piquant, freine sa croissance ? Les premiers
plants peuvent être disposés « sous » la surface du sol, dans une petite
cavité, en particulier pour les adeptes des buttes et paillage (photo). Notre
courgette, bien protégée, démarre d’un bon pied !
Les cucurbitacées sont toutes gourmandes de fumure
fraîche : n’attendons pas que notre compost soit trop fait ! Une ou
deux pelletées d’un bon millésime à peine mûr, incorporé avec la terre de
surface … bientôt les ratatouilles et salades grecques !
Déconfinement chez les gastéropodes. Pas sûr qu’ils se
sentaient à l’étroit dans ce grand jardin, probablement même qu’ils y
trouvaient de quoi vivre benoîtement : compères et partenaires sexuels, cachettes
de luxe, et salades aux noms évocateurs. La grosse blonde paresseuse et
la lente à monter doivent manifestement ravir ces champions de paresse.
Mais pourquoi autant d’escargots de Bourgogne Helix pomatia dans notre
jardin d’Auvergne ?
Tous les ans, quand se conjugue la douceur d’avril aux pluies printanières,
c’est la ruée vers l’or : ils sortent en masse de leur antre pour aller,
tranquillement certes, mais avec détermination, trouver l’âme sœur et le
végétal tendre. C’est à ce moment, j’imagine, que tous les jardiniers heureux
de vivre en pays calcaire comme moi, doivent contrôler leurs déplacements et
redoubler de vigilance : si l’herbe est haute et le pas pressé, les
escargots succombent, écrasés. Alors voilà : période de chasse ouverte ou
non – parce qu’il en existe bien une pour les escargots, le petit jeu des
matins pluvieux est le suivant : déambuler très tranquillement au jardin,
seau à la main, et les ramasser tous, absolument tous, qu’ils fassent la maille
ou pas – parce qu’il en existe bien une pour les escargots. Plus tard, à
l’occasion d’une sortie à pied ou en voiture, il faudra les relâcher. Et comme
à ce moment, pas plus qu’à un autre, ces messieurs-dames hermaphrodites savent
prendre leur temps, la combine est de planquer le seau dans un fossé, puis
revenir quelques heures plus tard pour récupérer le contenant vide aux parois
gluantes. Ce seau sera alors consacré à l’unique ramassage des mollusques
terrestres.
Pour ces lâchers, nul besoin de parcourir des kilomètres, leur
pouvoir de dispersion étant très faible. Leurs migrations n’excédant pas … quatre
à six mètres !
Alors pourquoi autant d’escargots ici ? Ils ont besoin
de calcium pour constituer leur coquille : nous sommes ici sur une veine
de calcaire. Un sol meuble leur permet de s’enfoncer lors de
l’hibernation ainsi que pour déposer les œufs ? Bienvenue au jardin
paillé plus que de raison, la matière organique favorise une bonne porosité du
sol et y maintient l’humidité. Les étés caniculaires sont supportés grâce à une
végétation d’herbes hautes et de haie ? Nous avons ça en rayons, aussi !
Pas question toutefois d’expulser l’entière population des
lieux. Il faut de tout pour occuper ce vaste espace… de tout, un peu ! Les
escargots ont bien leur place, qu’ils soient de Bourgogne, des haies, des
jardins ou encore le curieux bouton d’or, petit, plat et discret. Mais comme le
ver luisant, prédateur éclairé en ce jardin ne vient pas à bout de la colonie
grandissante, le ramassage- relâche reste bien la solution la plus douce pour
contrer ces mangeurs de laitues.
On l’appelle aussi haire morte. Morte ? Moi, je ne trouve
pas !
Une fois bien en place, elle attire du monde : Troglodyte
mignon, Lézard vert, Pisaure admirable pour les constants. Mésange bleue,
Accenteur mouchet, Fauvette à tête noire… pour les oiseaux de passage.
Ce sont d’ailleurs ceux-ci qui se chargent – en se
déchargeant (!), d’ensemencer de leurs fientes cette haie sèche. Ici une graine
de sureau qui germe, là un prunier sauvage, un Cornouiller sanguin. Il faudra
du temps pour que la haie se végétalise, mais rien ne presse.
Dans la haie, ici, nous avons anticipé : à ses pieds, ce
printemps, ont été plantés des kiwaï chargés de l’habiller de vert et de
participer à la production fruitière du jardin. L’idée est de réserver cet
espace aux grimpantes véloces. Sur la fagotière, ilot central du jardin, ce
sont houblon et clématite qui enveloppent les branches déposées là depuis des
années. Le hérisson de passage appréciera.
Cette haie a surtout cette fonction précieuse ; se passer de
la déchèterie, se passer du broyeur, et garder ainsi tout le bois qui ne part
en paillage ni chauffage, au service des êtres vivants du jardin. C’est – au
passage, une haie de protection efficace.
La haie sèche (ou haie de Bendges, du nom de l’écologue qui
l’a remis au gout du jour) n’a rien de moderne.
Elle est apparue autour de nos propriétés bien avant les thuyas et peut
-être dès la préhistoire, en tout cas au moyen âge.
Voilà qu’elle devient à la mode, et c’est le bon moment.
Parce qu’elle fait gagner beaucoup : du temps, des
déplacements, des feux toxiques et polluants, du pétrole brûlé, des tailles à
répétition, et une bande d’amis qui s’invitent à toute heure et toute saison.
De bonne heure il était là, engourdi par la fraîcheur de ce jour d’avant les Saints de glace, sous une planche de bois. Il n’est pas rapide, et m’a laissé ainsi le temps de le photographier.
Combien habitent ici, au jardin ? Beaucoup certainement. Il n’est pas une semaine, du mois d’avril au premier froid d’automne, sans que je le surprenne, le serpent de verre : là au chaud dans le compost, ici à filer entre les roues de la tondeuse (réglée en position maxi-haute, la tondeuse !) ou encore, comme ce matin au détour d’une planche soulevée. La bonne planque.
Ce jardin est certainement le sien : il se plaît dans ces nombreuses caches, herbes hautes, haies, coins tranquilles, zones de friches. Plus qu’un unique habitat, c’est cette multitude de petits abris qu’il chérit, espaces protecteurs et gisement de nourritures abondantes : cloportes, vers, araignées et limaces. Ah ! Voilà qui me l’a fait aimer, ce lézard sans patte. Dès qu’on parle de limaces à un jardinier… Puis, avec le temps, limaces ou non, il m’est devenu, par ces rendez-vous surprises, bien sympathique. L’hiver, plus de rencontre, il s’enterre. Pour lui, la paix n’est que provisoire, même dans un jardin mêlant l’organisé et le sauvage. Sûr qu’il préfère se trouver nez à nez avec un jardinier du lieu, qu’avec les hôtes domestiques de ce dernier : chats et poules. S’il s’aventure à traverser le parc des gallinacés, s’en est fini, aucune chance. Avec les chats, lui reste une ultime échappatoire : briser volontairement sa queue saisie par les griffes félines, et sauver sa peau en laissant le chat désemparé jouer avec le bout de l’appendice se tortillant nerveusement.
Anguis fragilis, l’Orvet fragile, on comprend mieux. Fragile comme le verre.Il n’est donc pas serpent, mais bien lézard. Pas de venin, pas de morsure. Des nombreux points qui le rapprochent de ces derniers : cette paupière qu’il ferme, une fois mort, à l’origine de son nom. Orvet vient de orbus, aveugle.
Si donc un serpent vous cligne de d’œil : jardinier, voyez dans cette proximité un ami serpent de verre, qui veille sur vos limaces… ?
Il est savoureux, le haricot. Vert, beurre, à grain, à rame,
nain… on s’y perd !
S’il est de développement rapide, il est aussi sensible au
froid. Rien ne sert de courir… il faut semer à temps ! « À la Saint Didier, des
haricots plein le panier ». Comprenons qu’il « faut » semer le 23 mai.
Bien que nos quatre saisons un peu chamboulées perturbent repères et
traditions…
Habituellement, j’attends toujours que les derniers arbres
de la nature « mettent » leurs feuilles. Ici, c’est le frêne le plus tardif.
Quand le frêne du jardin est tout vert, je sème !
Cette année, tentative d’un semis mi-avril sous tunnel, que
je découvre lors des coups de chaud.
Selon les variétés, la plante est soit naine (80 cm max)
soit à rame (tige volubile de 1m50 a plus de 4m) et nécessite donc un
tuteur.
Le semis du haricot ? En lignes distantes de 60 cm pour les variétés naines, 15 graines/mètre linéaires, et au moins 1 m pour les rames, 5 graines/mètre linéaires. On peut aussi semer en poquets, de 3-4 graines, distantes de 40 cm pour les naines et de 70 cm pour les rames. C’est ma méthode préférée, elle facilite les premiers désherbages avant un léger buttage et le paillage. Ce dernier en est facilité !
Enfin, pour les haricots nains, mieux vaut semer peu en
quantité, mais régulièrement, afin de manger des haricots frais l’été et
l’automne. Les semis peuvent s’échelonner par quinzaine de mai à septembre, en
évitant le cœur chaud de l’été.
Les haricots nains mangetout sont des variétés sans parchemin ni fil. On les récolte assez gros, à un stade avancé de maturité, tous les 4-5 jours. Selon la variété, la gousse peut être verte, jaune (haricot beurre) ou violette.
À essayer : Le Reine des pourpres, du plus bel effet dans le
potager. À consommer jeune, très bon. Il y a aussi toute la collection des
haricots beurre.
Les haricots nains à écosser ne se consomment pas
vert. On les cultive pour leurs grains. La période de culture est plus longue.
On les récolte soit frais en été, demi-sec à l’automne et sec en fin d’automne
pour la conservation. Le temps de cuisson sera d’autant plus long que la graine
est sèche. Mon préféré : le Rognon de pont l’abbé à la peau fine.
Extra !
Les haricots à rame mangetout sont très productifs.
Les rames… c’est un peu long à mettre en place, mais c’est tellement joli au
jardin ! Et productif ! Là encore, une fois que l’on a essayé…
Les haricots à rames à écosser, comme les nains, on
mange les grains ! Le célèbre haricot tarbais…
Quant à l’original Haricot d’Espagne une espèce
différente de toutes les autres, qu’on aime pour ses fleurs blanches et rouges.